“C’est cher tout de même… », « ah oui je ne pensais pas… »
Chère, une biographie ?
Oui, c’est un budget, on ne peut que le reconnaître. Mais penchons-nous un peu sur ce que cela représente.
Un livre contenant un récit de vie, c’est quelque chose qui reste ; il ne s’envole pas comme un ballon. Mais il ne s’achète pas non plus sur les rayons d’une librairie.
De nombreuses personnes pensent qu’elles connaissent la vie de leurs proches. Mais connaissent-elles toutes les petites anecdotes, les émotions, le vécu de ces personnes ?
Rarement.
Connaissent-elles le parfum de la chambre de leur aîné, le goût des repas d’alors, les éclats d’enfance ?
Non.
Connaissent-elles les petits pas de côté qui ont accompagné les grandes décisions ?
Non.
Alors, partir à la découverte des personnes qui nous sont parfois très proches à travers un livre, cela a une valeur que l’on pourrait qualifier d’inestimable.
Le récit de la vie d’un proche est un objet de transmission, qui s’inscrit dans une lignée familiale, dans un héritage.
Mais puisqu’il faut rendre estimable ce travail, on l’évalue selon le nombre d’heures que l’on y passe (et comme tout entrepreneur, en comptant les charges sociales).
Parfois, on a l’idée d’interroger ses proches. Et parfois, on passe à l’action.
Mais dans la très grande majorité des cas, les quelques phrases restent griffonnées dans un carnet, lui-même relégué au fond d’un tiroir.
Et le temps passe, la personne vieillit. Et un jour, elle disparaît, emportant avec elle ses souvenirs (là aussi, le ballon s’envole).
C’est une réalité, et il est tellement dommage de se dire : « ah, si on avait pris le temps ! ».
Faites appel à un biographe, vous le ne regretterez pas.
Avoir une très bonne écoute et savoir accueillir ne suffit pas. Le biographe est là pour ensuite mettre de l’ordre dans le récit, lui donner le ton du narrateur, sa « couleur », son énergie, faire ressentir les expériences, faire vivre les mots et au final en faire un livre.
Il est là pour écrire une vie, ou un morceau de vie.
Et cela prend des heures. En général, de 4 à 5 heures après un entretien – selon l’avancée du livre, les relectures, les insertions de photos…
Il est difficile d’estimer ce travail tant que l’on n’a pas fait cette expérience un jour. Certains vous diront : « oh, mais il y a l’IA !». La fameuse IA qui est en train de révolutionner notre rapport au travail, surtout celui de la rédaction. Mais l’IA, c’est un logiciel, certes vif, mais ce n’est pas un être humain. Écouter, recueillir les propos, échanger, rebondir, partager, retranscrire, faire ressentir… Pour tout cela, un être humain, c’est beaucoup mieux ! Sans compter les incroyables bienfaits de ces moments pendant lesquels la personne raconte face à quelqu’un qui l’écoute – une démarche qui peut avoir des effets presque thérapeutiques (même si ce n’est pas l’objectif premier).
Alors oui, une biographie, cela coûte une somme, mais qui correspond à une expertise, des qualités humaines (indispensables dans ce métier) et un nombre concret d’heures passées à écrire.
Biographe, c’est un métier, pas un passe-temps.
Dans la vie, on a coutume de dire que tout est relatif. Et quelque part c’est vrai.
Dans quoi sommes-nous prêts à investir ? Dans quoi mettons nous de l’argent facilement ? Pour certains, ce sera une belle penderie, pour d’autres un voyage, pour d’autres un objet de décoration. Les moyens sont très différents d’une famille à l’autre, les priorités aussi.
Tenir le récit de vie d’un de vos proches entre vos mains : quelle valeur cela a-t-il à vos yeux ?
Se regrouper dans une fratrie, mettre une somme de côté chaque mois, faire une campagne de financement familial… Il est toujours possible de trouver des solutions lorsqu’on a vraiment envie d’aller au bout de ce beau projet.
Une biographie, pour la vie !
